Bienvenue dans le journal de bord de la construction d'une maison en paille dans les Deux-Sèvres, avec récupération des eaux de pluie et phytoépuration. Projet de boisement et apiculture.

lundi 28 octobre 2013

plus d'un an après...

Bonjour à tous,
Au regard de l'insistance de certains qui me disent que j'ai abandonné le blog, je vais nourrir aujourd'hui ce pauvre petit et vous donner des images qui vous rassueront. Nous avons tellement oeuvré cette année que l'action a primé sur la communication et je m'en excuse.
Allez, revenons où nous en étions, c'est-à-dire en avril 2012. la phyto-épuration marche à bloc, il fait beau, nous avons décidé d'agrandir la cabane...
Mickaël et Florian viennent de nous contacter via le blog pour leur paillerinage et nous sommes enthousiastes mais point de construction en paille. Paille que cela ne tienne, nous leur proposons une construction en pallettes pour le deuxième petit cochon!

Et voici notre joyeuse aventure, en deux jours, nous avons terrassé le coin, mis un géotextile, empilé deux rangs de pallettes bien choisies et nous nous sommes mis à faire un beau plancher. Que de clous et que de rires!
 Nous avons ensuite continué en montant des palettes entières pour les côtés et nous l'avons couverte avec des tôles. L'ensemble a pris une bonne quarantaine d'heures de travail. Puis, j'ai décidé de combler les interstices des palettes avec d'autres planches et d'isoler avec un terre-paille. La dernière idée ne fut pas la meilleure car les vents d'ouest ont vite rabattu la pluie sur les murs et a contribué à l'humidification du tout. Nous pensons végétaliser devant pour calmer le jeu. Enfin, un bon coup de peinture à la chaux et voilà!

  Enfin, cette photo là date du mois d'août. Nous pensons encore y ajouter une gouttière pour protéger le plancher et éviter à l'eau de pénétrer le bois. Et végétaliser à gauche aussi. La chaux n'a pas bien résisté mais la cabane est solide et très utile.

Comme nous étions bien fatigués, nous sommes passés au jardinage et avons entrepris de planter le verger dès le mois d'octobre. Ben, oui, parce que septembre, c'est la rentrée... On ne peut pas tout faire!
Abricotier, amandier, pommiers, poiriers, cerisier, brugnoniers au programme. Nous aurons eu quelques poires et surtout des cerises cette année car le printemps très venteux a eu raison des fleurs.
 En octobre, nous avons choisi les emplacements et creusé une dizaine de trous. Le mois suivant, plantation. Luce nous a apporté les fruitiers et nous les avons planté un matin de gelée bien humide. Nous les avons bien paillé mais n'avons pas eu trop de mal à les arroser.
De la même façon, nous avons recréé la séparation entre les deux champs avec une barrière que nous contruisons chaque fois que nous récupérons des piquets. Nous y avons semé quelques fleurs et planté des petits arbustes et fruitiers. Tous n'ont pas pris mais nous recommencerons cet automne.

 
 Tout a été dûment paillé.

mars et le chantier démarre!
Bon, l'hiver a passé et nous avons surtout pensé à préparer le printemps. Nous voulions mettre le potager en place. Le premier essai a été un échec car le potager était trop loin de la maison, dans les orties et que le coin était trop humide. Nous avons donc choisi de mettre le nouveau potager devant la maison, côté cuisine (à l'est) et c'est beaucoup plus commode!
la tétragone se plaît bien
Le terrain était très caillouteux et tout retourner à la grelinette a été titanesque. Nous avons amendé avec une tonne et demie de compost apporté de la déchéteerie et deux m² de sable pour alléger le terrain destiné aux patates. Mais cela en valait la peine. Au printemps rebelotte et encore de l'amendement, par contre nous avons décidé de cultiver dans des caisses sans fond afin de limiter les endroits à fertiliser. Nous avons fait de larges allées avec du géotextile récupéré que nous espérons remplacer un jour par du gazon (quand nus aurons une petite tondeuxe!).



 Luce a fait les plants de tout et nous avons ensuite beaucoup patienté car le terrain était humide et le temps aussi trempé. M'enfin, voilà le résultat:


la moutarde a remplacé les patates

le fruit du labeur




 Nous avons ajouté de nouvelles caisses en octobre pour les fraisiers que nous avons repiqué et qui serviront à la confiture. Les petites caisses bleues, le long du chemin, recevront bientôt des bulbes pour accueillir les visiteurs.

 








Voici le jardin paillé, paré à affronter l'hiver.  
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Et puis, nous avons créé des lasagnes pour préparer le printemps prochain en profitant des dernières tontes des voisins. L'idée est d'amender en recyclant les restes de paille, les déchets ménagers. Et, en plus, j'évite à mon voisin le voyage à la déchetterie. Je lui avais déjà pris les coupes de sa haie de tuya pour limiter la repousse de l'herbe le long de la rocaille et de l'allée.
Nous avons aussi créé un massif de fleurs au sud, face à la maison et une haie à l'entrée du terrain pour cacher la cabane en bois. Pour l'instant, cela n'est pas encore trop visible.

août 2013: la cabane à bois. Pas très jolie mais elle sera vite utile. Devant, on voit la vielle remorque. On fond la route et nous avons planté des arbustes entre afin de la cacher. Il est aussi prévu d'y faire grimper des fleurs et plantes grimpantes pas trop lourdes: lierre, chèvrefeuille, capucines dès le printemps. 


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