Bienvenue dans le journal de bord de la construction d'une maison en paille dans les Deux-Sèvres, avec récupération des eaux de pluie et phytoépuration. Projet de boisement et apiculture.

lundi 11 juillet 2011

Travaux d'été

   Le temps passe mais nous ne chômons pas, même si cela fait longtemps que je n'ai pas écrit. En fait, j'ai barbouillé la maison du sol au plafond avec de la barbotine (argile et eau). On s'est mis à poser des clous partout sur les bois ainsi que du scotch de peintre pour donner des repères et protéger un peu les bois. Cela a pris du temps et l'aide d'Yves et Eliane est précieuse à ces moments-là. Et nous n'avons pas fini...
Ici, vous les voyez à l'action dans la chambre d'Axel. Des p'tits clous, des p'tits clous, encore des p'tits clous!

   Puis, nous avons posé les lisses de nos futures cloisons à l'étage. Outre nous permettre de visualiser les volumes, cela nous a aidé à comptabiliser les matériaux nécessaires en traçant les emplacements de nos matériaux: tasseaux, panneaux de laine de bois et OSB les recouvrant, emplacement des portes et des galandages... Puis, on multiplie en fonction des hauteurs.
l'étage et sa distribution
    On voit que les gaines sont posées. Nous avons mis une épaisseur de 3,5cm d'Isoroof* (reste de l'isolation du toit) sous le tasseau qui sert de lisse basse pour limiter la propagation des sons via les cloisons. Sauf pour les galandages car nous ne savons pas encore quelle sera l'épaisseur du plancher. Nous devons maintenant attendre que la ouate et le lambris soient posés pour continuer. Puis, nous poserons les cables pour les enceintes (il faut penser à tout!!!) et les gaines de la VMC, des tasseaux, du plancher........

 A présent, nous entamons la deuxième couche, dite couche de corps (mélange de 1 volume de foin, 2 de paille, 1 de terre et 1 de sable, de l'eau d'ensilage). Il est encore trop humide à notre goût. On ajuste peu à peu. Evidemment, on s'en met partout. Et puis, on sent bizaremment l'étable.
Je commence ici par combler l'espace de la lisse avant d'enduire le mur réhumidifié au vapo. Après, on a bien besoin de se laver. Le roi de la béto n'est pas dans un meilleur état que sa femme!   


Quant au petit, il profite du beau temps pour se mettre à l'air.

   Et voilà le résultat après six heures de dur labeur d'enduit, en deux couches, donc deux fois six heures. Merci, je n'ai pas besoin qu'on me dise combien j'ai de murs!!! ;-).
   Le plus dur, c'est de visualiser la planéité du mur. Ils ont tendance à être convexes et je ne peux trop redresser car cela alourdit le mur. D'où les couches successives.


  

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